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samedi 23 juin 2012

Claudine et son kick sur les parcs

Quand Galarneau brille de tous ses feux alors que je suis au boulot, je fais des pieds et des mains pour que mon esprit reste avec moi. Autrement, il s'imagine les fesses dans l'herbe d'un parc de Montréal. Parce qu'on va se l'dire, j'ai un kick sur les après-midi dans le parc.

Accompagnée ou non, l'option du parc est toujours gagnante. Envie d'y aller en groupe ? Étendez vos couvertes, partagez le goûter et jouez !



La plupart des parcs ont des terrains de soccer et de baseball, c'est chose connue. Puisque je suis solidaire aux gens comme moi, c'est-à-dire les sportifs-du-dimanche-pas-doués-pour-le-sport, je te propose fortement le frisbee. La seule chose que tu dois savoir faire, c'est crier "FORE !" de temps à autre. Les autres activités-physiques-for-dummies que je te suggère sont la pétanque en soirée ou le ping-pong au parc Laurier.

 Envie d'assumer ta solitude ? Une bande dessinée et/ou ton iPod deviennent de bons alliés pour relaxer dans ces bucoliques espaces publics. D'ailleurs, les points d'eau et grands terrains des parcs Jarry et Lafontaine offrent un décor enchanteur.


On ne peut passer à côté de l'indispensable collation. Au menu il y a des fruits, des légumes et des aliments nourrissants faciles à transporter. Et, parce qu'on n'est pas plus catholique que le Pape, ça prend des cochonneries.



Parlant de pas catholique, les "rafraîchissements" sont essentiels à la réussite de l'expérience entre amis. Il faut penser aux gobelets pour verser le précieux liquide, c'est plus subtil.


À moins de préférer le bruit de la clim à la cadence des rires d'enfants, il n'y a pas d'excuse pour ne pas profiter de l'été. Je me questionne sérieusement, ça existe encore des gens qui se demandent quoi faire à Montréal quand le soleil est à son zénith ?


 Mes parcs préférés : Parc JarryParc LaurierParc LafontaineParc MolsonParc Pélican.

dimanche 10 juin 2012

Claudine découvre Le toasteur de Villeray

Villeray est un quartier plein de promesses et dernièrement, un Toasteur s'y est installé. Le tout petit restaurant est très sympathique, comme son propriétaire.



Il s'agit du deuxième Toasteur de Montréal, le premier est situé sur Laurier. La formule est la même pour les deux resto. On y offre un menu complet de déjeuners et de dîners tout au long de la journée. Sauf quelques classiques, les repas ont presque tous une petite twist.



Et tant qu'à manger au Toasteur, j'ai choisi le sandwich spécial Toasteur (pour ainsi pouvoir dire le mot toasteur trop souvent dans une seule phrase...toasteur).



Il s'agit d'un heureux mélange de sucré et de salé. Un oeuf, du jambon et du fromage cheddar sont confortablement couchés entre deux tranches de pain doré. Des petits fruits ainsi qu'une nappe de sirop recouvrent le repas original. Puisque je surveille ma ligne, -ligne courbe, mais ligne pareille - je n'ai pas terminé mon assiette. Ça ne m'a pas empêché de manger à ma faim et d'apprécier
mon petit dej' !


Mes copains ont plutôt choisi des classiques. Tout le monde a bien mangé. Au Toasteur, le prix des repas vacille entre 10 et 15 $ avant les taxes et tout le tralala. Règle générale, les repas du petit resto restent dans les sentiers battus. Il n'y a rien de trop provocateur. Ceci dit, ça fait la job.


Résidents du quartier, je vous recommande un arrêt en ces lieux pour bruncher, juste avant de faire le marché. Je garantis que ça vous coûtera moins cher d'épicerie...

Le Toasteur
767, rue Villeray

jeudi 31 mai 2012

Claudine et la face cachée de la casserole

**Mon intention n'est pas d'expliquer mon point de vue politique sur la crise. J'ai confiance en votre opinion, chers lecteurs. Mon intention est plutôt de partager les côtés positifs de la situation. Ici je parle des rassemblements de casseroleux.** 

 J'ai 26 ans, j'ai vécue en Abitibi, en Ontario, dans les Laurentides et à Montréal. Jamais dans ma courte vie je n'ai fréquenté, parlé et souris autant à mes voisins que présentement. À l'heure où mon voisinage zombine habituellement devant la télé, depuis maintenant deux semaines, il se réunit et s'amuse au coin de Jarry et St-Denis. Autrefois il y avait les perrons d'églises, aujourd'hui il y a les casseroles.

Certains diront que les participants de ces tintamarres quotidiens sont des "hippies". Veuillez m'excuser, mais avoir une conscience politique n'est pas exactement la définition du mot hippie.


 Dimanche dernier, j'ai cuisiné une triple batch de petits gâteaux au chocolat aux couleurs de la crise. Accompagnée de mes amis et de plateaux de gourmandises, j'ai foncé dans la marche. J'ai vu plus d'étoiles dans les yeux de mes confrères et consoeurs de la rue que dans le ciel d'une nuit d'août. Hier, quand je suis retournée aux casseroles, j'ai vu des jeunes filles distribuer des bouchées sucrées aux passants. Des gestes spontanés de solidarité et d'amour, ça réconcilie avec la vie. Et que dire de la noble mission d'AnarchoPanda !



Il y a eu des centaines de leçons de politique pour les tout-petits. Combien de parents d'enfants en bas âge ont expliqué à leur bambin le pourquoi de la casserole dans la rue ? Les mini-carrés rouges ont été sensibilisés au contexte social et politique bien plus tôt que la plupart des québécois. Ils ont vu des vieux, des jeunes, plusieurs ethnies, des riches et des pauvres être solidaires. C'est-y pas un beau message pour la jeunesse ça ?!



On entend beaucoup parler du possible "manque de touristes" à Montréal pour la saison estivale. On s'inquiète pour l'économie. Il y a des centaines, voire des milliers de montréalais qui déambulent dans la ville soir après soir. Des centaines, des milliers de montréalais qui empruntent des nouveaux chemins. Beaucoup découvrent des commerces, des bars et des restaurants qu'ils n'auraient pas découverts autrement. D'autres s'arrêtent pour boire un verre ou manger. À long terme, il s'agit d'un bel investissement pour l'économie des quartiers.


Et puis, les tintamarres ça tisse des liens. Depuis le début de la casserolution, j'ai tapé plus d'une fois avec des amis, des voisins que je n'ai jamais l'occasion de voir. J'ai parlé avec des inconnus brillants. Les casseroles ça favorise aussi le partage intellectuel.




Je sais. D'une façon ou d'une autre, la crise finira par se régler. Sauf que depuis deux semaines je vois les visages qui m'entourent. Je prends conscience des humains -les vrais humains, pas les zombies dans le métro- de mon quartier. Résultat ? Le jour où les casseroles seront terminées, j'aurai envie d'investir mon temps dans la communauté. Parce que désormais, je vois le visage de ceux qui peuvent en profiter. Je vois la force de la collectivité. Si c'est du bruit que ça prend pour réveiller les consciences -ma conscience- et si c'est ça qu'on considère être "hippie", ben ok. J'embarque !

Gestes d'amour et de solidarité spontanés, partage intellectuel, leçons de politique, éveil des consciences sociales, regard sur la force de la collectivité, découvertes de quartier, liens et échanges... Faut être de mauvaise foi pour regarder le pétillant cortège passer sans vouloir s'y joindre ou même avoir envie de sourire.