Le
Vieux-Montréal n'est pas un endroit que j'aime particulièrement fréquenter.
Certes la beauté des monuments historiques, la vue sur le fleuve
Saint-Laurent et les rues pavées créent un décor
féerique, mais les attrapes touristes et les prix des commerces et restaurants sont souvent ridiculement gonflés. Cela dit, l'amie
Béatrice m'a fait découvrir
l'exception à la règle.

Le
Vallier est un croisement entre un restaurant sportif, la Cantine et un chalet. Malgré les très hauts plafonds, le décor de ce resto est chaleureux et sans trop de prétention. On retrouve beaucoup d'éléments en bois vernis et foncé, de la brique, de l'orangé et des luminaires colorés intéressants.

Le service est rapide et courtois et une partie du menu est dédié à la cuisine québécoise réconfortante. Ce détail n'est pas futile lorsqu'un jeudi soir de décembre on entre les pieds gelés dans un restaurant.
Béatrice s'est régalé d'une
méga pièce de viande : une bavette de boeuf marinée accompagnée de légumes de terre. Depuis, son organisme regorge de protéine et de fer.

De mon côté, je suis sortie de mes vieilles chaussettes et j'ai opté pour un
pâté chinois nouveau genre. C'est-à-dire de l'agneau braisé avec une sauce au maïs, le tout recouvert d'une onctueuse
purée de patates douces. J'ai souvent
clamé - et je le pense toujours - que le pâté chinois, lorsqu'on le cuisine, est un plat qui salit beaucoup trop de
vaisselle pour le résultat final. Celui du
Vallier fait exception à la règle. Je serais prête laver 8 chaudrons pour en cuisiner un pareil !

Je m'en suis tiré en payant une trentaine de dollars, une Griffon rousse et le
pourboire inclus. Ce prix me semble raisonnable pour un restaurant du
Vieux-Montréal. Envie d'un peu de réconfort lors d'une froide soirée de janvier ? Vous savez maintenant où manger.
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