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vendredi 1 janvier 2010

Claudine au chalet – Partie 1

Comme le veut la tradition, je dois avant toute chose vous souhaiter une bonne et heureuse année 2010. Maintenant passons aux choses sérieuses.


Ça y est, c’est fait. Le temps des Fêtes est pratiquement terminé et j’ai retrouvé mon ventre ballonné et la sensation d’avoir acheté mes jeans un peu trop petit. C’est la faute aux tourtières, cafés Amarula et collations de minuit de ce monde. Me voilà revenue aux remords instantanés et lorsque les annonces de fitness dépôts recommenceront à être diffusées à chaque deux publicité…

Dès le 27 décembre les portes du chalet que nous avons loué nous étaient ouvertes. 7 jours de pure lâcheté et gourmandise étaient à l’horaire. À l’heure où j’écris ces quelques lignes, le chalet est toujours disponible mais j’ai déjà atteint mon quota de paresse.

Voilà donc un petit aperçue, surtout visuel, des activités (Oh combien intellectuelles) que nous avons faites dans ce coquet chalet vieux de 160 ans.

La bouffe et cie
J’ignore pourquoi mais manger est la principale activité qui me vient en tête lorsque je n’ai rien à faire. Heureusement, je ne suis pas la seule dans cette situation. Lors de ce séjour, tout était prétexte à fouiner dans le frigidaire…




Trouvez le bonhomme de neige qui vomis...




Maintenant il est facile de comprendre mon paragraphe d'introduction...

Les films
Fidèle à sa définition, il est insensé de penser qu’on peut écouter la télévision dans un chalet. C’est vrai, en partie. Sans avoir le câble, nous pouvions tout de même écouter des films. La meilleure idée de mes acolytes fût d’écouter (ou réécouter) Paranormal Activity dès le premier soir de notre arrivée. Résultat : J’ai découvert que passer les nuits à trois dans un lit c’est un peu serré mais tellement rassurant.



Le coin du feu
Finalement, le poêle à bois, gentiment appelé : La Truie. C’était mon amie et ma fidèle compagne, elle a été là pour m’épater, me réchauffer et me réconforter lors des jours passés entre ces murs centenaires. Je me sentais fière comme une mère devant les premiers pas de son enfant lorsque je regardais danser ses flammes rouges au creux de son ventre. (Aucun sens de l'exagération ici) Comme dirait l’autre, j’ai du Gagné dans l’nez !


mercredi 21 octobre 2009

Claudine et les Maximonstres

En général, j’aime bien les films pour enfants. Je suis une typique et nostalgique descendante de la génération Y. Cette fois, devant Where the wild things are (Max et les Maximonstres), j’ai été complètement charmée, subjuguée mais surtout profondément touchée.


Max est un petit garçon qui se sent seul et dépense son énergie et ses frustrations comme il le peut. Un soir, à la suite d’une altercation avec sa mère, le petit garçon s’enfuit. Loin de sa maison, Max découvrira un monde peuplé de monstres.


Where the wild things are est d’abord et avant tout un conte écrit en 1963 par Maurice Sendak. L’œuvre a été traduite dans plusieurs langues et est aujourd’hui considérée comme un classique de la littérature américaine. Cet automne, l’œuvre est passée du papier à la pellicule. Catégorisé comme un réalisateur ayant un penchant pour les projets risqués, Spike Jonze (Being John Malkovitch) s’est à nouveau lancé dans ce genre d’aventure. Fidèle à son habitude, il a relevé le défi avec mention. Accordons lui un méritas.




Ce film m’a rappelé des classiques tels le Petit prince et Histoire sans fin. Des mondes où la morale et la rationalité rencontrent la fantaisie.Certes Jonze nous transporte dans un univers naïf et enfantin mais il y traite de thèmes lourds et difficiles. Le rejet, l’insécurité, la colère sont des émotions et des réactions souvent incompréhensibles pour un enfant. Dans cette œuvre on voit ces réactions sous différents angles et sans complètement comprendre ces émotions, on finit par accepter leurs présences.



En fait, il ne s’agit pas d’un film pour enfant mais bien d’un film à propos des enfants (et des adultes?). L’œuvre pourra être appréciée et compris par les enfants d’une dizaine d’années au moins et bien sure (et surtout?) par les grandes personnes, parfois pas aussi grandes qu’elles ne le paraissent… Ce film s'est taillé une place toute spéciale dans mon coeur et je ferai découvrir le livre à ma filleul en attendant qu'elle soit assez grande pour écouter le film.


Inside all of us is a wild thing



J’ai aimé :
- Les images, on retrouve énormément de lance-flare;
- Les marionnettes, tout au long du film j’avais envie de les flatter;
- Max, il est adorable;
- La trame sonore (All is love, Karen O and the kids);
- Pouvoir écouter la chanson Where the wild things are de Patrick Watson et maintenant avoir tant d’images en tête;

J’ai moins aimé :
- Outre notre présente, la salle de cinéma était vide;
- Voulant s’adresser au même public cible, les bandes-annonces présentées avant le film n’étaient que pour des films pour enfants;