jeudi 27 août 2009

Claudine n’ira pas à la Panthère noire

Certaines choses dans la vie ne sont juste pas dues pour arriver. Pour moi, aller à la Panthère noire fait partie de ces choses. La première fois que j’ai voulu aller à ce bar avec mes amis, nos noms devaient être sur une guests list pour y entrer. N’étant pas encore suffisamment jet-set nous avons vite trouvé un plan B, c’est-à-dire un autre bar où fêter. Un mois plus tard nous avons tenté l’expérience à nouveau. Cette fois, nous nous sommes rendus au bar mais n’y avons pas mis les pieds car nous avons eu un pépin technique. Faisant encore une fois face à notre destin tragique nous sommes repartis vers d’autres horizons. Finalement, deux mois plus tard, ne reculant devant rien, nous avons mis les bouchés doubles pour atteindre notre but. Tout s’est bien déroulé, ou presque. Cette fois le seul problème c’est que lorsque nous avons frôlé les planches de l’endroit mythique, nous nous sommes aperçus que les lieux étaient complètement vides. Le destin était une fois de plus contre nous. Comme on dit « on s’est viré sur un dix cenne » et on a « pris le taureau par les cornes » dans le but de trouver des compagnons aux « verres qu’on avait déjà dans le nez ». Poussez par le vent nous avons finalement atterrie, tels des parachutistes sans expérience (rien à voir avec Guillaume Lemay-Thivierge), dans le B-side.






En route vers ladite Panthère noire



Petites rectifications
Bon, qui dit changement de bar dit changement de crowd donc au final changement total de la soirée. Certains penseront que le B-side est un endroit ringard ou – en d’autres mots - beaucoup moins hispter que La panthère noire. À ce propos, j’ai deux choses à dire. La première étant : Tant mieux ! Moi peux –tu danser sans faire d’attitude s’il vous plait ? Merci ! D’ailleurs, c’est dans cet ordre d’idées que s’est déroulée la soirée. La deuxième chose que j’ai à dire est que je croyais aussi, jusqu’à tout récemment, que le B-side était un peu quétaine. Mais quand on se compare, on se console. Je vous mets au défi de passer une soirée dansante au Cha cha de Sainte-Thérèse, royaume du fashion don’t et des atroces succès pop, à ce moment et uniquement à ce moment vous pourrez juger du B-side. Ayant vécu les deux, je peux affirmer que le B-side n’est pas si mal. Mais attention, je n’insinue en rien que quétaine égale plate, détrompez-vous.

Les lieux
Donc, une fois notre parachute ramassé et nos outfits de parachutiste enlevés nous nous sommes vite fait un petit trou sur le plancher de danse. Techniquement, les lieux étaient remplis, même très remplis mais pour une raison que j’ignore, on avait la place nécessaire pour « se faire aller les garcettes ». Aucun accrochage, pas de fesse à fesse avec des inconnus ou encore de grands pieds de clown sur nos pauvres orteils. En fait ce bar est très grand et il est sur deux étages. On peut même profiter de la nuit sur la terrasse du deuxième étage. Malheureusement pour nous, ce soir là il faisait 500 degrés Celsius à l’étage. Nous nous sommes donc contentés de l’intérieur pour plus de confort, d’air climatisé et moins de sueur.

La musique
Le B-Side est un endroit où les plaisirs coupables sont maîtres des lieux.
Je dois aussi préciser que nous n’étions pas sortis depuis deux mois. Nous avions une colonie de fourmis rouges dans les jambes, dans les fesses et dans les bras. Sans compter qu’avant de quitter la maison de Dominique pour aller au centre-ville nous nous sommes gâtés en écoutant les plus grands hits de Bon Jovi. (Ce penchant pour le cock rock est tout à fait assumé) Bref, nous avions envie de danser. Le B-side s’est avéré être l’endroit idéal répondre à notre besoin.

La trame sonore des soirées de ce bar est colorée par des hits des années 80, 90 et 2000, le tout saupoudré de quelques hits motown qui ne meurent jamais. Ce mélange de saveur musical permet de voir des scènes ridiculement amusantes. Ici, je pense à Jérémie debout sur une table chambranlante en train de danser sur « Ain’t no montain high enough ». J’avoue ne pas avoir donné ma place non plus avec une chorégraphie de mon cru oscillant entre la danse des années 80 et la danse moderne, le tout sur « Faith » de George Mickeal. Je plaide coupable d’être victime de ces plaisirs coupables et j’en rajouterais en disait que même Claude Poirier y serait allé de quelques pas de danse dans ces lieux, ou du moins il aurait souri.



Une image vaut mille mots.


Tout en sueur sur la terrasse


Les gens
Étrangement, les lieux n’étaient pas bondés de gens qui semblent écouter de la musique kitsh. Peut-être que c’est vrai que l’habit ne fait pas le moine ou serais-ce que tout le monde a un petit parti prix secret pour « Like a virgin» ? C’est un peu comme le secret du caramel dans la Caramilk, personne ne sait vraiment la vérité. Quoi qu’il en soit c’est toujours agréable de faire de la danse moderne pour répondre à cette question.

Les lendemains de ces folles soirées sont toujours difficiles. Le coup de massue que j’ai eu dans le front pendant que je dormais, une boucle d’oreille en moins et mes hanches disloquées à force d’avoir trop dansé sont les résultats d’une soirée très concluante. Le B-side est l’endroit idéal pour : danser, oublier ses soucis, passer du temps entre amis et surtout ignorer de quoi on a l’air les mains dans les airs à sauter sur « Jump around ». S’il y a une chose que je peux prétendre avoir appris ces derniers temps, expérience du B-Side et du Cha cha comprises, c’est que le plaisir vient lorsque l’on s’assume. J’ai assumé mes plaisirs coupables et mes goûts douteux. Oui j’ai dansé sur « Ces soirée là» et oui, j’ai eu du plaisir. Maintenant, est-ce que ça fait de moi quelqu’un de ringard ? Je n’en ai aucune idée et je n’en ai définitivement rien à battre. ;-)





Fin de soirée + Fontaine avec de la mousse = Jérémie veut une photo



Plaisirs coupables :

- Trouver un dude V.I.P qui nous fait entrer sans faire la file d’attente;
- Pouvoir crier : C’EST MA TUNE ! Sans se faire juger;
- Danser, danser et danser encore;
- Passer devant une fontaine pleine de mousse à la fin de la soirée.

Pas de plaisir du tout :

- Je n’ai pas réussi à trouver les toilettes du premier étage;
- Il faisait 500 degrés Celsius sur la terrasse;
- Le dur choc des lumières de fin de soirée au restaurant de pizza en face.


3 commentaires:

  1. AWWWWW! Quel soirée!! J'ai l'air d'un gros clown suant sur tout les photos.

    Rouge a levre rouge + chaleur intense, pas vraiment mon meilleur look!

    Génial come post!

    RépondreSupprimer
  2. wow! Je viens juste de me réveiller d'une powernap...sorry pour toutes les fautes...lol.

    RépondreSupprimer
  3. Oh gosh! Thanks so much for linking The Eyeline!! Wish I could read french, lol - but always <3 your w.r outfits!

    RépondreSupprimer