samedi 1 mai 2010

Claudine et la Cabane à sucre du pied de cochon

Une semaine, c’est le temps que ça m’a pris pour écrire ce billet tant attendu de ma part. Une semaine, c’est aussi le temps que ça a pris à mon corps pour se stabiliser après une soirée à la Cabane à sucre du pied de cochon. Je sais que le sujet a été tourné et retourné comme un cochon sur la broche. Je sais aussi que ce n’est plus la saison des sucres. Tout de même, soyez indulgent et laissez-moi mon heure de gloire, moi aussi j’y ai mangé, bon !

Trêve d’introduction, entrez avec moi dans l’univers de Martin Picard, l’antithèse du végétarisme. Le principe est simple : une cabane à sucre, une touche de modernité et de design, le tout agrémenté d’une expérience gastronomique quasi orgasmique. Le repas, qui est le même pour tout le monde, commence avec une soupe aux pois (ou poids…) au foie gras. Bonne certes, mais ce n’est qu’un mince préambule au reste de la soirée.


Le deuxième service du festin de Viking est honoré par les pattes de poulet, l’omelette, les galettes de sarrasin, les boules de crotons, le gravlax de saumon ainsi que la salade aux oreilles de crisse. Oreilles de crisse soufflées éclatant en bouche, soit dit en passant. La salade a été particulièrement appréciée de tous.







Pour ma part, l’omelette et le gravlax ont gagné mon cœur mais je dois le dire tout bas afin de ne pas rendre jaloux le reste des plats qui était tout aussi décadent.



Les pattes de poulet ont été une source d’amusement sans fin. Même mes parents ont pris part au délire !






Au troisième round, un poulet entier, coupé en deux sur un lit de beans, un beignet au homard ainsi que des langues de bœuf nous sont servis. La majorité de la tablé était tiède à l’idée de manger les langues de bœuf mais pour en avoir mangé, je vous assure que c’était succulent. C’était comparable à un bœuf bourguignon extrêmement tendre, voir fondant.



Question de nous achever, les desserts arrivent au quatrième acte. J’éviterai de tout vous décrire. J’en serais simplement incapable car je crois avoir perdu contact avec la réalité à l’arrivée du millefeuille à l’érable. Je ne suis pas particulièrement fan de l’érable et des desserts mais celui là, CELUI LÀ, était une expérience divine. Au y’able les annonces de Philadelphia, c’est le millefeuille de Martin Picard qui devrait être annoncé via le paradis.






Vers la fin du repas, j’ai eu l’impression de jouer dans une version contemporaine d’Hansel et Gretel. Notre tablé et les canards engraissés pour faire du foie gras, même combat. L’exemple est fort mais pas nécessairement désagréable. C'était me première expérience dans une cabane à sucre (oui oui, première fois de toute ma vie!) et j’ai pris la résolution de ne plus jamais y retourner. Ainsi, je garderai un souvenir idyllique et ne serai jamais déçue des cabanes à sucre québécoise !

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