mardi 8 septembre 2009

Claudine au Festival de musique émergente - prise 1

Ne reculant devant rien, mon frère, sa copine, mon amoureux et moi avons plié bagages vers Rouyn Noranda, capitale du cuivre et de la musique métal, pour prendre part au Festival de musique émergente. 6 heures et 30 minutes de route, deux arrêts pipi et collation, 2 pleins d’essence et 7 disques compactes plus tard, nous sommes enfin arrivés en Abitibi pour une fin de semaine qui promet. Au menu ce week-end : six spectacles de musique émergente, beaucoup de bière et un manque de sommeil imminent.

Jeudi 21h30 : Arrivée au chalet

Nous avons fait un petit arrêt au chalet familial afin de dire bonjour à mon grand frère que je ne vois que très rarement. Dieu sait que les trois enfants Gagné réunis dans un même endroit sont de bons inaugurateurs pour une fin de semaine qui s’annonce aussi folle qu’un mardi gras en Louisiane. Malgré le fait que cette soirée ne se soit pas passée ni à Rouyn ni dans le cadre du FME, j’ai grandement apprécié ce moment passé avec mes frères et je tenais à le souligner.





Définitivement bien entourée, me voilà au chalet avec mes frères et mon copain



Vendredi 15h30 : Arrivé du commando émergent à l’Hôtel Deville

Rouyn est une ville fascinante. Elle abrite près de 40 000 habitants, dont probablement le tiers travaille à la mine Noranda et l’autre tiers est fan de métal. J’y suis allée à quelques reprises étant jeune et résidente de l’Abitibi-Témiscamingue. Je n’avais jamais vraiment pris le temps de découvrir tous ses trésors. Maintenant que suis officiellement résidente des Laurentides, j’ai enfin revêtit mon costume de touriste pour apprécier toutes les saveurs que cette ville a à offrir. Le lac Osisko situé en plein milieu de la ville, la rue principale regorgeant de petits commerces uniques et de terrasses sympathiques, ses très accueillants résidents et l’air de fête qui y règne en font un oasis de plaisir. Ou plutôt, un oasis de plaisir au milieu de nulle part.





Accompagnée de Kim et Pierre, nous sommes à coté du lac Osisko


Vendredi 17h30 : 5 à 7 avec les Buddy McNeil and the magic mirrors

C’est dans une petite salle de spectacle décorée aux couleurs du FME que nous avons commencé notre week-end musical. Buddy McNeil and the magic mirrors a ouvert le bal avec son rock garage aux saveurs des années 50 et 60. Les quatre membres du groupe portent des costumes de matelot et ils ont pour capitaine leur chanteur. La légende veut qu’un vieux Texan ait légué la totalité de son œuvre produite dans les années 50 et 60 à Alexis Roberge, le chanteur du groupe, après avoir vu ce dernier à l’œuvre en tourné avec son ancien band. Ce soir là BMATMM m’a définitivement charmé. Malheureusement leurs CDs se sont vendus à la vitesse de l’éclair, je devrai donc le commander sur les internets…




Le chanteur de Buddy McNeil and the magic mirrors


Vendredi 20h45 : Spectacle de Malajube et Le nombre

Bon, je dois spécifier que je ne raffole pas du tout des spectacles extérieurs, spécialement pour de la musique planante comme celle de Malajube. D’abord, nous sommes arrivés en retard au spectacle dont Le Nombre faisait la première partie et franchement c’est très bien ainsi. Les musiciens du Nombre rockent, j’en conviens. Mais j’ai la net impression qu’il ne rock pas à leur plein maximum et ce, sans compter que leurs paroles enlèvent beaucoup de crédibilité à leur musique. Certains n’ont pas aimé les stepettes du chanteur, moi c’est la partie du spectacle que j’ai le plus apprécié. Il n’avait pas l’air endormi c'est parfait pour l’ambiance d’un spectacle donné à l’extérieur.

Pour ce qui est de Malajube, je les trouve très égoïstes sur scène. Encore une fois, précisons que je ne suis pas une grande fan mais que j’apprécie tout de même quelques pièces. Ils sont de très bons musiciens certes mais ils n’interagissent que très peu avec leurs spectateurs. J’ai eu l’impression de les écouter jammer de leur local de pratique, le show était très hermétique. Je les ai vus plus tôt cet été et j’y ai remarqué la même attitude. Les vrais fans ont eu l’air d’apprécier mais je continue de penser qu’écouter le CD aurait eu le même effet sur moi.

Samedi minuit : Spectacle de Rotor Jambreks

Bon, après m’être gelée les extrémités à l’extérieur pour voir un spectacle n’étanchant que très peu ma soif de rock, autour de Rotor Jambreks d’essayer de me rassasier. Un homme, une guitare, un base drum et un snare au service de mes oreilles curieuses. Ce musicien de la Bretagne a réussit à faire jubiler une salle presque comble et j’étais au première loge de ce show nutritif en rock’n roll. Au contraire de Malajube, Rotor Jambreks a interagi avec la foule du début à la fin. Il a même fait monter des spectateurs sur la scène dans le but de faire une farfelue et amusante compétition de tambourin. Sa musique est un mélange de Blues, de Rock et de Soul, le tout supporté par sa voix rauque et imparfaite de bluesman. Sa chanson Moonlight est particulièrement délicieuse à écouter. Elle donne envie de danser un slow collé à la fin d’une soirée paroissiale. Moi peux-tu être une femme de bluesman ?





Rotor Jambreks à l'oeuvre


Samedi 4h00 du matin

Il n’était pas question de retourner à l’hôtel sans faire un arrêt au Morasse Poutine, institution réputée pour avoir la meilleure poutine au monde. C’est donc un sac de fast food à la main que nous avons marché vers l’hôtel dans l’air glacial de l’Abitibi (un mince 8 degré Celsius pour nous réchauffer). Ce soir là, nous nous sommes couchés la tête pleine d’attentes envers les spectacles du lendemain matin.

À suivre…



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